Croisière vers Marans, les marais Poitevin, juillet 2017.
Une nouvelle croisière de sept jours
est programmée pour cette dernière semaine de juillet.
Quoi faire... Quelle destination
pourrait être intéressante... ? Quelle destination n’aurait
jamais été effectuée par l’ensemble de l’équipage... ?
Quelle destination, pourrait-être surprenante... ?
En cherchant bien, une idée finit par arriver
Marans.
La première réaction de l’équipage
est de savoir, où se trouve Marans?
La deuxième réaction, est de
savoir, si cela vaut la peine: «C'est bien Marans»?!!
Il faut tout de même, se donner du mal
pour pousser à la voile jusqu'à Marans. Les distances des étapes à effectuer pour atteindre l'objectif sont grandes . De plus, cela se complique
avec le passage obligatoire de l’écluse et du pont levant sur la
Sèvre Niortaise qui nous impose des passages à heure bien défini... Enfin, autre contrainte imprévue, nous resterons bloquer à Marans une
journée pour cause de problème technique sur le
pont levant de Brault. La pression monte sur mes épaules... Pas si
simple finalement techniquement de sortir des sentiers battus.
Marans se trouve dans les marais
Poitevin. La navigation est ambitieuse sur six jours et demi. L’équipage
est solide avec Bernard, Armand et Marc. Les étapes de navigation
seront longues ce qui donnera l’impression de grande croisière. La
météo est favorable pour la descente vers le sud. Nous sommes
partis pour une première pour tous: Marans.
Lundi 24 juillet 2017:
Après une première soirée passée à
bord pour Bernard, Armand et moi même arrivés la veille, nous
quitterons notre mouillage aussitôt l’arrivée matinal de Marc. Le
ciel est breton, soleil et nuageux à la fois. Enfin, le plus important,
le vent d’ouest, nord ouest annoncé, est là, et bien établi.
Quelques bords pour traverser le
Golfe, et ensuite la route est sud Est au 150°. Nous faisons route
dans un premier temps vers le phare des Grands Cardinaux à l’Est
de l'île de Hoédic, puis route vers l’île de Noirmoutier avec ses deux
cardinals maritimes à parer très au large des côtes: la Ouest de Réamur et
la Sud des Boeufs.
La houle du large est présente
aussitôt la sortie de la baie de Quiberon.
Navigation entre Vannes et St Gille Croix de Vie, juillet 2017.
Navigation entre Vannes et St Gilles Croix de Vie, juillet 2017.
Navigation entre Vannes et St Gilles Croix de Vie, juillet 2017.
Navigation entre Vannes et St Gilles Croix de Vie, juillet 2017.
Navigation entre Vannes et St Gilles Croix de Vie, juillet 2017.
Les estomacs sont mis à l’épreuve,
le capitaine est en petite forme. Cela passera vite, après la sieste
devenue importante sur le moment pour une bonne récupération. La
vitesse d'évolution vers St Gilles Croix de Vie est régulière, la
moyenne sur la journée est de 5,8 nœuds. 85 milles couverts sur la
journée. Arrivée au port pour 21h45. La manœuvre d’accostage au
ponton est délicate le courant est fort.
Arrivée à St Gilles Croix de Vie, juillet 2017.
Arrivée à St Gille Croix de Vie, juillet 2017.
Arrivée à St Gilles Croix de Vie, juillet 2017.
Arrivée à St Gilles Croix de Vie, juillet 2017.
Arrivée à St Gilles Croix de Vie, juillet 2017.
Une première étape réussit.
Indispensable pour la réussite de notre objectif qui se trouve
encore plus au sud.
Mardi 25 juillet 2017:
Le départ est matinal, 7h30. Cela
n’empêche pas l’employé du port de St Gilles de nous réclamer
très justement les droits de port pour la nuit. Il fait bien son
travail celui là.
Ce matin, le vent n’est pas encore établi,
aussi, le Volvo nous pousse bravement vers les Sables d’Olonne. Les
dauphins Vendéens (ce sont les mêmes que les autres dauphins)
viennent nous rendre une courte visite. Cela nous fait toujours
autant plaisir qu’ils interrompent leur pêche pour jouer sous
l’étrave du voilier...
Une fois le vent établi au portant,
les voiles sont installées en ciseaux. Le génois est tangonné, ça
pousse. La navigation est confortable, très efficace. L’aide du
courant des Pertuis d’Antioche et la houle qui est orientée dans
notre sens d’évolution, rend les choses encore plus intéressante.
On voit défiler les Sables d'olonne, puis Bourgenay, Jard sur Mer,
la pointe du Grouin-du-cou. La tranche sur Mer...
Navigation de St Gille Croix de Vie à Marans, Marais Poitevin, juillet 2017.
Navigation au portant, vers l'Anse de L'Aiguillon, juillet 2017.
En fin d‘après
midi voilà enfin la Pointe de l’Aiguillon et le pont de l’île
de Ré qui nous signale l’entrée de la Sèvre Niortaise. Il faut
bien surveiller notre cap les hauteurs d’eau ne sont pas très
élevées dans ces parages avec seulement trois ou quatre mètres
parfois.
On prend un virage à gauche après la Pointe de l'Aiguillon, et aussitôt, la remontée de la Sèvre
entamé la vitesse sur le fond augmente sérieusement sur le GPS du
bord. Le courant est très puissant et le vent reste établi à 17
nœuds bien orienté. Nous réalisons nos alignements d’entrée de fleuve, puis nous sommes un peu plus tard entre les
balises de chenal vertes et rouges de la Sèvre pour nous guider. Encore une fois,
nous sommes surpris par ce courant puissant. Il nous portera
rapidement durant une heure et demi jusqu’au pont levant de Brault
à travers tous les nombreux bateaux de travail au repos à cette heure de fin
d’après midi.
Bateau des conchiculteurs, Sèvre Niortaise, juillet 2017.
Bateau des conchiculteurs, Sèvre Niortaise, juillet 2017.
Sèvre Niortaise, juillet 2017.
Sèvre Niortaise, juillet 2017.
Bateau des conchiculteurs, Sèvre Niortaise, juillet 2017.
Sèvre Niortaise, juillet 2017.
Sèvre Niortaise, juillet 2017.
Sèvre Niortaise, juillet 2017.
Bateaux des conchiculteurs, Sèvre Niortaise, juillet 2017.
Sèvre Niortaise, juillet 2017.
La couleur de l’eau de la Sèvre
n’encourage pas à la baignade. Cette couleur marron foncé est
étonnante d’opacité, un peu repoussante. On est loin des
destinations au eaux claires des îles que l’on peut fréquenter parfois.
On était venu chercher autres chose, cela est fait. Nous retrouvons les odeurs de campagne et de la mer en même temps.
Nous arriverons en avance au pont
levant de Brault à l'aspect anachronique, sous le ciel devenu gris de la Charente. L’amarrage
à la boule d’attente de mouillage se fait face au courant toujours
bien établi. Il y a trois bouées d'attente de disponible. Cela tombe bien, nous sommes trois voiliers, il en reste une toute dernière pour nous.On se repose enfin, pas si simple la remontée de la Sèvre.
Les discutions vont bon train sur notre destination, Marans. Bien pas
bien...?
Pont levant du Brault, Sèvre Niortaise, juillet 2017.
Pont levant du Brault, Sèvre Niortaise, juillet 2017.
le pont levant de Brault , Sèvre Niortaise, juillet 2017.
Navigation entre le pont levant de Brault et l'écluse, Sèvre Niortaise, juillet 2017.
Sèvre Niortaise, juillet 2017.
Le pont levant nous laisse enfin passer, le
feu de route affiche vert. Les voiliers dans le sens de la descente
passe entre les piliers en premier, puis voici notre tour, pour
remonter vers l’écluse qui nous attend avec ses larges bras noir
bien grand ouvert.
Le courant dans l’écluse se fait
encore sentir quand il faut s’amarrer à couple avec notre voisin
Britannique. La manœuvre demande de l’application. Pour la suite, l’eau douce,
nous fait monter doucement et puis on nous libère. On accède
ensuite à un très long chenal en ligne droite nous menant à Marans avec enfin un
dernier pont basculant à passer.
Dans l'écluse, Sèvre Niortaise, juillet 2017.
Sotie de l'écluse, Sèvre Niortaise, juillet 2017.
Sotie de l'écluse, Sèvre Niortaise, juillet 2017.
Sèvre Niortaise, juillet 2017.
Sèvre Niortaise, juillet 2017.
Sèvre Niortaise, juillet 2017.
La petite ville de Marans nous donne
enfin son aperçu.
Arrivée à la ville de Marans, juillet 2017.
Arrivée à la ville de Marans, juillet 2017.
Mercredi 26 juillet 2017 :
Impossible pour nous de repartir de
Marans aujourd’hui. Pour des raisons techniques, le pont levant de
Brault s’ouvre seulement une fois tous les deux jours en semaine .
Cela était prévu, on profite de cette journée de repos pour faire
des rencontres, du footing, bricoler, nettoyer le voilier, on visite la ville , on prend des photos
souvenir.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Marans, juillet 2017.
Nous sommes convaincus par les lieux
même sous la grisaille. La balade à travers les écluses dans les
marais Poitevin, la découverte de tous ces îlots artificiels nous
plaît.
Cette idée étonnante de remonter la
Sèvre Niortaise d’aller à Marans se révèle très sympa,
étonnante, dépaysante. La volonté de vouloir faire une navigation
différente se révèle par cette escale une bonne idée.
Jeudi 27 juillet 2017 :
Lever sous la pluie et la grisaille à
6h00. Pas motivant de partir pour une grosse journée de voile avec
ces conditions désagréables aussitôt le matin. Heureusement, les
températures de ce mois de juillet reste douce.
Nous passons le pont levant du port
de Marans à 7h20 avec vingt minutes de retard. Problème de réveil
pour l’opérateur... Armand, notre commercial du bord doit lever
des fonds pour l’achat d’un nouveau réveil... plus efficace!!! Toutefois, l’écluse
situé à un mille en amont nous attendra avant la fermeture de ses
portes. On a eu chaud...
La descente de la Sèvre n’est pas
joyeuse. Le vent de face est fort, le ciel est plombé, la pluie
tombe parfois drue.
Le courant n’est pas bien établi à
cette heure. Nous évoluons doucement avec notre motorisation, vers
la sortie. On décide d'envoyer nos voiles ce qui nous fait rapidement sortir du
chenal étroit. On est très vite rappelé à l’ordre à la vue de
pieux qui sortent de l’eau marron opaque à quelques mètre sur
bâbord.
Le reste de la journée se fera
finalement sous le soleil avec un vent modéré de nord Ouest qui
nous obligera à tirer un nombre infini de bord jusqu’au port prévu
pour notre escale du soir à Bourgenay. Dans ces conditions de
navigation, nous avons vu l’île de Ré toute la journée, on se
demande même toujours à ce jour, si elle n’était pas véritablement à
notre poursuite. C'était incroyable à la vitesse quelle se déplaçait vers le Nord, en même temps que nous!!!
Route de Marans à Port Bourgenay, juillet 2017.
Port Bourgenay, juillet 2017.
Port Bourgenay, juillet 2017.
Vendredi 28 juillet 2017 :
Aujourd’hui, on remonte vers le
nord ouest, destination l’île de Hoédic. 80 Milles à effectuer.
Nous naviguons au près, le cap est bon les vitesses sont élevées. Nous garderons ce rythme toute la journée. La moyenne à la fin de cette longue navigation approchera des six nœuds. La journée se révèle intéressante au contraire de la veille. L’évolution le long des côtes Vendéenne est rapide, les paysages se modifient, évoluent au fil des heures. Toutefois on retrouve une mer croisée comme à l’allée, en conséquence, les estomacs sont mis à l’épreuve. L’arrivée à Hoédic dans la soirée est douce, le port entouré de son collier de sable avec ses estivants est un vrai havre de paix.
Nous naviguons au près, le cap est bon les vitesses sont élevées. Nous garderons ce rythme toute la journée. La moyenne à la fin de cette longue navigation approchera des six nœuds. La journée se révèle intéressante au contraire de la veille. L’évolution le long des côtes Vendéenne est rapide, les paysages se modifient, évoluent au fil des heures. Toutefois on retrouve une mer croisée comme à l’allée, en conséquence, les estomacs sont mis à l’épreuve. L’arrivée à Hoédic dans la soirée est douce, le port entouré de son collier de sable avec ses estivants est un vrai havre de paix.
Route de Port Bourgenay, à L'Île de Hoëdic, juillet 2017.
Route de Port Bourgenay, à L'Île de Hoëdic, juillet 2017.
Port de Hoëdic, juillet 2017.
Port de Hoëdic, juillet 2017.
Samedi 29 juillet 2017 :
Départ aussitôt huit heures, la
marée montante du Golfe du Morbihan oblige d’être à l’heure à
l’entrée de Port Navalo. Le temps gris et pluvieux de la matinée
rend triste cette fin de juillet. Malgré tout, on bénéfice d’un
vent de sud ouest agréable, la mer est belle, douce. Nous sommes
toujours aussi ravi de traverser le Golfe du Morbihan pour le retour sur Conleau.
- Croisière avec de longues étapes, qui
vous donnent l’impression de navigation du large.
- Programme ambitieux, plein d'embuche technique, avec des contraintes de marée et d' horaires bien défini. La croisière était possible uniquement avec un équipage solide et volontaire.
- L’envie de faire une croisière originale.
- Programme ambitieux, plein d'embuche technique, avec des contraintes de marée et d' horaires bien défini. La croisière était possible uniquement avec un équipage solide et volontaire.
- L’envie de faire une croisière originale.
Nous avons trouvé tout cela à
travers ces six jours.